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Webmasteuse a repéré ce concert.

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Silence et mémoire dans l’invention musicale
Modestement, Je me souviens de demain… se propose de rendre sensible le rôle du silence et de la mémoire dans l’invention musicale. Non pas la mémoire qui devient musée mais la mémoire qui imagine. Avec La grande fête retrouvée, Andy Emler se souvient de la Valse de Ravel.
Avec le filtrage de la Ballade n°4 pour piano de Brahms, Gérard Pesson transcrit les traces presque fantômatiques que l’oeuvre a laissées dans sa mémoire où «elle s’est peu à peu oxydée»....
Ludwig van est un concept de Maurizio Kagel pour rendre hommage à Beethoven et «redécouvrir l’extrême beauté de sa musique»...
L’arrangement instrumental du P’tit bal perdu offert par Marc Dumazert prolonge la vie de l’une des chansons les plus tendres consacrées au souvenir...
Nourri des Sirènes de Debussy, avec Souven-elle, Martial Robert offre des réminiscences habitées de ce silence debussyste qui «encadre et cerne la musique autant qu’il l’habite»...
En s’inspirant du poème Le sable dans les urnes de Paul Celan, Bruno Giner prolonge la poésie devenue elle-même mémoire. Une oeuvre qui s’élève contre l’oubli et incarne le souvenir...
Avec la conclusion du Chant de la terre de Gustav Mahler dans la version de Schönberg, Je me souviens de demain… sera évoqué une dernière fois... «à l’heure de quitter la terre bien aimée qui refleurit au printemps et verdit à nouveau... toujours... toujours... toujours...».

Concert "Je me souviens de demain…"
Tag(s) : #Spectacle conseillé
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